Saint Joseph d'Arimathie


SAINT JOSEPH D'ARIMATHIE


D’après la tradition, il est le jeune frère de Joachim (père de la Vierge Marie). C’était un homme riche, membre du grand Conseil, disciple secret de Jésus et officier de l’armée romaine et judéenne. Une tradition l’associe avec l’industrie de l’étain et le représente enseignant aux mineurs corniques comment purifier leur étain.


Lors de la persécution qui sévit à Jérusalem en l’an 34, les disciples du Christ fuirent vers d’autres contrées. Plusieurs traditions rapportent leur voyage vers l’Italie, la Gaule, l’Espagne, la Bretagne, etc. Débarquant à Marseille, Joseph d’Arimathie et ses compagnons cheminent jusqu’à Rocamadour où saint Zachée se fixe. On retrouve saint Joseph à Limoges avec saint Martial. Parvenu à la côte bretonne, il laisse saint Drenwal à Morlaix, puis s’embarque avec le reste de ses compagnons pour la Cornouailles. Le roi Arviragus l’ayant autorisé à demeurer dans l’île d’Avalon (Ynis-Witren) appelée plus tard Glastonbury, il y construisit une église en branchages (ecclesia vetusta). On trouve sur ce lieu un épineux nommé « The Glastonbury Thorn » qui serait le bâton de Joseph d’Arimathie planté en terre par lui et qui prit racine. Là aussi se trouve la coupe qui aurait servi à la Sainte Cène et dans laquelle il recueillit un peu de sang du côté du Christ sur la croix.


Saint Joseph d’Arimathie meurt en l’an 82 ; il apparaît comme le grain jeté en terre qui devait donné naissance au miracle monastique des chrétientés celtiques.


Saint Joseph d'Arimathie est fêté le 27 juillet


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Sources apostoliques de l’Église Orthodoxe Celtique, © Éditions Hol Levenez

Icône se trouvant dans la cathédrale Notre-Dame-du-Signe (Monastère Sainte-Présence - 56)